J'ai eu un début
de vie un peu difficile à la campagne
que je vais vous raconter... un jour, alors que je me prélassais dans une rigole, je devais avoir 2 mois, j'ai été surprise par de l'eau chaude !!! j'ai été complètement ébouillantée par cette eau provenant de je ne sais trop quelle machine, maoû quelle horreur :-( tout mon petit corps était brûlé, les pattes, le dessus du ventre, la queue surtout heureusement quelques jours plus tard, on me présenta ceux qui devinrent mes parents adoptifs et avec qui je passerais ma vie de "chat d'humain". Celle que nous appelions ma "marraine", et qui nous avait présentés, s'appelait Monique, nous ne l'avons jamais oubliée. |
Ceux que je vais appeler "mes
parents" tout au long de cette page, cherchaient une petite chatte
grise de préférence, je correspondais donc tout à
fait à leur souhait, peu leur importait mon physique plus qu'étrange,
suite à ces brûlures que j'avais subies. |
Je vécu mes
premières années à Paris en appartement, mes parents
étaient aux petits soins pour moi...
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...et ont toujours
adapté les couleurs de la décoration
de l'appartement à la couleur de ma robe ! j'avais une jolie robe gris foncé et de magnifiques yeux verts |
Je me prélassais
soit dans mon panier sur le balcon de ce premier appartement, j'avais
également mon arbre à chat dans le second,
qui me permettait de visualiser la situation d'en haut ou de me cacher à plaisir. |
J'ai toujours eu le droit de tout
faire, mes griffes sur les canapés, |
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Jouer dans les sacs
ou avec des ficelles, monter sur le meuble de la cuisine, ça
c'était amusant aussi mais ce qui me plaisait le plus, c'était
les petits ronds qui entoure le goulot des bouteilles d'eau...
j'adorais ça, le dessous du frigidaire en était rempli... mon jeu favori étant de les y envoyer se cacher ;-) |
Mais mon plus grand bonheur était tout de même les quelques jours que nous passions chez ma grand mère paternelle dans ma Normandie natale où je pouvais jouir à plaisir de la cour et du petit jardin fermé, je m'y adonnais aux plaisirs de la chasse et nous y mangions de délicieuses crevettes, l'un de mes mets préférés... malheureusement pas de photos de ce jardin dans mon album... |
La maison de campagne
de mes grands parents maternels était bien aussi car je pouvais
grimper dans les arbres, ça c'était extra, mais si j'ai
toujours su monter très rapidement, la descente a toujours été
pour moi une hantise et j'avais besoin d'aide ;-) il faut dire qu'avec
ma queue ainsi raccourcie, j'ai toujours manqué un peu d'équilibre,
mais si, je vous assure ;-)
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Hum, les plaisirs de
la campagne...
quel bonheur... |
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L'été
lorsqu'ils ne pouvaient m'emmener lors de leurs voyages lointains, mes
parents me laissaient dans une magnifique pension qu'ils avaient trouvée
aux alentours de Paris, près de Fontainebleau mais alors ça,
je n'appréciais pas du tout, d'abord j'allais être séparée
d'eux pendant un mois, fini les câlins et surtout, surtout
j'avais pour voisins de chambre
des chats, si, si, quelle horreur,
j'ai toujours eu en horreur les autres chats, moi la plus exclusive,
la plus belle des chattes, me retrouver ainsi entourée ! ho,
elle était bien ma pension, j'avais un petit local privé
d'environ 2 mètres sur 3 avec une chatière qui me donnait
librement accès à un petit jardin en plein air d'environ
5 mètres sur 2, aménagé de troncs d'arbres et d'herbe
fraîche et je pouvais m'y prélasser mais ces chats dans
les jardinets voisins, c'était trop pour moi :-(
Lorsque mes parents venaient me rechercher, je boudais et miaulais tout le long du trajet du retour pour leur montrer mon mécontentement, il faut dire que j'ai toujours eu un caractère très affirmé (ce qu'ils aimaient beaucoup d'ailleurs !) et ils prétendaient que ces séjours me faisaient du bien, que mon poil était alors plus soyeux après ces quelques jours en plein air hum admettons ;-) |
Enfin les moments les
plus beaux de ma vie ont été, outre ces séjours
en Normandie, tous les moments passés près de "l'Amour
de ma vie", mon papa, que j'aimais particulièrement
dès qu'il rentrait du travail j'accourais vers lui, le suivais
partout où il allait et restais à ses côtés
ou sur lui lorsqu'il s'allongeait et je ronronnais, je ronronnais de
plaisir, rien que d'entendre le son de sa voix me faisait ronronner
ma maman disait d'ailleurs que j'étais la favorite... |
Un jour, nous sommes
tous partis vivre au Mexique, la vie fut assez différente pour
moi, prendre l'avion ne me déplaisait pas, j'en ai pris l'habitude,
je restais calme et patiente et lorsque les hôtesses étaient
sympa, j'avais même droit à du poisson, un de mes mets
préférés avec les crevettes fraîches et les
croquettes, tiens en parlant des croquettes, il faut vous conter que
ma maman a toujours rechigné à m'en donner car elle pensait
que cela provoquait de l'urée
. pffffffff si elle
avait su comment je finirais elle n'aurait pas pris tant de précautions
et m'en aurait sans doute donné à n'en plus finir tant
j'aimais ça, enfin :-(
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Au Mexique, j'étais
rarement seule, ma maman était toujours près de moi, bien
qu'un peu trop occupée par son ordinateur ou autres occupations,
mais je parvenais heureusement à m'imposer ;-) je passais le
reste de mes journées à me prélasser au soleil,
derrière les vitres chaudes ou sur la terrasse dans ce très
bel appartement que j'adorais
! L'hiver nous dînions près
de la cheminée ce qui était là encore un réel
plaisir...
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Par contre, le point
noir de ce pays était la nourriture, eh oui, les mexicains n'ont
vraiment aucun goût culinaire en ce qui concerne l'alimentation
féline, fini les délicieux mets émanant de mes
boîtes de Félix ou de Gourmet de France, il y avait bien
du Whiskas mais il n'avait pas le même goût que celui de
mes jeunes années en France, je me rattrapais donc goulûment
lors de nos vacances
|
Autre inconvénient,
les hôteliers, dans ce pays magnifique et ensoleillé n'acceptaient
pas les animaux, je devais donc rester à l'appartement où
heureusement j'avais ma Nounou et ses deux filles pour me tenir compagnie
jusqu'au retour de mes parents
|
...mais il y faisait
toujours beau et regarder les pigeons sur le balcon me passionnait,
sans compter ses merveilleuses siestes au soleil
à rêver ;-) |
Ma vie s'est donc déroulée
ainsi paisiblement entourée de mes parents adorés, je
crois que notre amour était réciproque et infini !
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La fin de ma vie fut, comme elle avait commencé, difficile et bien trop précoce, 12 ans, c'est trop jeune pour une superbe chatte comme moi et cela a été une grande douleur pour mes parents d'apprendre après un mois de course effrénée à rechercher un véto plus compétent que les autres et capable de déceler que j'étais atteinte d'un lymphome bien trop avancé pour pouvoir agir je m'en suis donc remise à mes parents qui ont tout tenté pour me garder près d'eux quelques temps de plus mais après 15 jours où ils m'ont veillée jour et nuit pour ne pas que je touche à mes fils ou que je ne saute et n'ouvre la grande cicatrice qu'on m'avait faite sous le ventre et qui ne voulait pas cicatriser à cause du traitement à la Cortisone que je prenais mais bien sûr il était difficile de me surveiller, j'avais toujours été et étais restée une chatte très propre, ne pensant qu'à me lécher pour rester belle, nous avons donc eu 15 jours de répit, faits entre autres visites chez les vétos, tout de même de bonheur et de tendresse infinie et puis le moment est venu que je m'endorme à tout jamais, ils m'ont accompagnée de leur amour jusqu'au bout et nous nous sommes dit "au revoir", c'était le 24 mars 2002 vers 19 h 30, à la suite de quoi, j'ai senti une grande grande chaleur, j'avais toujours aimé la chaleur mais à ce point tout de même ;-) |
Outre Meghann, mon prénom, j'ai eus
pour surnoms
Mémé, Poupom, Tout-beau, je les ai tous retenus et n'oublierai
pas que mes parents m'ont promis de ne jamais m'oublier !!!
ma maman a d'ailleurs créé ce site pour me rendre hommage...
...si vous voulez signer mon 2ème livre
d'or
Cliquez
ici
(Cliquez ici pour lire le premier livre d'or de
Meghann)
Mes parents ont attendu 5 mois avant de
reprendre un petit frère,
je vous le présente, il s'appelle Tépito,
il est mexicain
mais je les surveille et je sais qu'ils ne m'oublient pas, il lui parlent
souvent de moi...
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avril 2002